cirque de MAÎDO                                                                       Les 3 Bassins- St Gilles les Hauts

PRESENTATION DE L'ILE DE LA REUNION

La REUNION, est une île située dans l'océan indien et fait partie de l'archipel des Mascareignes. À 10000 kilomètres de la métropole.

Les îles voisines sont MADAGASCAR,MAURICE,et les SEYCHELLES.

L'île est avant tout une île volcanique et montagneuse : le piton des neiges culminant à 3070 mètres et formant le premier massif montagneux. A l'est, un deuxième massif, avec le piton de la Fournaise, séparé par les plaines des Cafres et des Palmistes.

C'est cet ensemble de massif montagneux qui offre l'originalité de l'intérieur l'ile, avec ses sentiers

de randonnée, ses paysages à couper le souffle, forêts, cascades, villages perdus au milieu des ces massifs.

Enfin il y a le littoral, plus de 200 kilomètres de côtes, au pied des montagnes et peu de belles plages.

Le tour complet de l'île permet de se faire une idée précise de la diversité des paysages: lagon, grosses vagues appréciées des surfeurs, et les quelques belles plages protégées par la barrière de corail.

Les villes et les industries très peu nombreuses sur l'île se situent sur le littoral.

L'île se situant dans l'hémisphère Sud, il faut inverser les saisons, et c'est un climat tropical.

Les températures varient sur la côte de 18 à 31° et peut chuter en altitude à des températures négatives en haute montagne et des gelées sont courantes en juillet-août.

3 saisons rythment le climat de l'île:

• L'hiver Austral: de mai à fin Octobre, c'est la saison fraîche mais il pleut rarement.

• L'été Austral: de novembre à avril, c'est la saison chaude mais aussi des pluies.

• Novembre-Décembre: Le printemps, la végétation est resplendissante et luxuriante.

C'est la période des fleurs et des fruits( litchis et mangues)

La Réunion est soumise à la saison des cyclones ( de Décembre à Mars), nombreux mais peu dangereux.

Le volcan de la Fournaise est très actif et régulièrement des coulées de laves jaillissent et coulent jusqu'à la mer pour créer de nouveaux territoires.

Sur l'île; les paysages sont très différents: falaise de lave noire, piton aiguisé et verdoyant, une kyrielle de chutes d'eau cachée dans un cirque sauvage, au bord d'un lagon au couleur verte, bleue ou aux abords du volcan c'est cette diversité qui rend fascinante la Réunion.

La population est étonnante, formée par un métissage venu des quatre coin de la planète: Africains,

Indiens, Malgaches, Comoriens, Chinois, et métropolitains............L'ensemble des ces peuples ont réussis à faire revivre leurs traditions et à cohabiter. Lorsque vous atterrissez sur l'île, vous êtes rapidement conquis par l'accueil, peuple attachant, tolérant, chaleureux.

On retrouve cette tolérance, dans la cuisine proposée, souvent épicée,et les redoutables punchs ou planteurs.

Cuisine, essentiellement créole, mais on trouve aussi des restaurants métro, chinois, indiens...

Les plats traditionnels créoles sont les caris ( poulet- poisson-langouste) les rougails ( saucisses ou tomate), les massalés, les boucanés sont toujours accompagnés de riz, des grains ( légumes secs en sauce: lentille ou pois)

Les vrais repas créoles sont composés d'un seul plat, il n'y pas d'entrée ou dessert.

Des délices culinaires peuvent être servis comme le gâteau patate douce, ou aux cocos, banane, goyave.....

Les fruits sont délicieux et nombreux: ananas, avocats, les mangues, les bananes, les cocos, pêches...

Pour les boissons locales, on trouve la bière « Bourbon » appelée DODO et le Fischer ainsi que les

rhums ou planteurs aux saveurs très différentes en fonction des fruits qui ont servi à la macération.

La tolérance est aussi dans la religion, on trouve «  Le christianisme », « l'hindouisme », « le bouddhisme », et diverses croyances.

MON TOUR

Après cette présentation, un peu touristique je le concède, je vais un peu parler de mon rôle sur ce Tour Cycliste International de la Réunion.

Je ne suis pas compétiteur pour cette épreuve, je suis responsable de l'équipe de France Gendarmerie de cyclisme, une fonction que j'occupe depuis 10 ans.

Le tour se déroule du 20 au 27 septembre, par équipe de 5 coureurs. Des sélections de métropole sont présentes, ainsi que des SEYCHELLES, de MADAGASCAR, de l'ïle MAURICE et des clubs de l'île se disputeront les victoires d'étapes tout au long des 600 kilomètres de la course.

Les routes empruntées permettent de voir les différents paysages présents, les villes étapes: St DENIS, BRAS PANON, St JOSEPH, ST PAUL, LE PORT, LE TAMPON.....sont situées aux quatre coins de la Réunion.

Parlons de mon rôle: gérer les coureurs, mettre en place des tactiques de course qui évolue tout les jours, on appelle çà les Briefing, apporter tout le soutien matériel, logistique, psychologique, masser

les coureurs après les étapes, donner des interviews, être l'interlocuteur près des commissaires de courses, des élus, des autorités militaires..........

Faire en sorte que chaque compétiteur ne pense qu'à sa course, Je suis souvent levé avant les coureurs et couché après.

Durant la course, c'est dans la file de voiture des directeurs sportifs que je me situe, je suis à l'écoute de radio Tour qui donne les infos, qui annonce les crevaisons, les écarts entre les groupes, les chutes, les noms des échappées, des lâchers,

Je suis prêt à remonter la file de voiture, en roulant dans le fossé pour ravitailler mes coureurs, donner des consignes de course, dépanner.......................

et plus la course approche de l'arrivée, plus le stress monte. Je suis encore coureur au fond de moi, et j'ai la boule au ventre, je ressens le stress.

Au volant, j'ai les frissons, souvent je ronge mes ongles, j'encourage mes coureurs au maximum, j'ai les jambes qui tremblent jusqu'à la décision finale,l'arrivée.

Le résultat, c'est important mais au delà du résultat, il y a la façon de courir, l'application des consignes, la volonté et le comportement des coureurs. Et surtout ce que j'aime voir à la fin des étapes, c'est que dans les yeux des coureurs, on perçoive la joie, le bonheur d'avoir bien fait son boulot.

Lorsque l'ensemble de la caravane, est unanime pour dire que l'équipe est la plus représentative dans l'état d'esprit d'équipe, c'est une énorme fierté pour moi.

Le soir, après l'étape, le travail de l'encadrement commence, entretien de la mécanique, les petits achats pour les ravitos du lendemain, chacun a son rôle.

Moi, mon travail: les massages, environ 30 à 45 minutes par coureur. Moment privilégié qui permet d'aborder des sujets très divers, de remonter le moral parfois, de reparler un peu de la course,...d'apprendre à se connaître....

Les massages, sont aussi source de fou rire, on se lâche, c'est le moment de détente de la journée.

Le dîner, très important : je dois observer les coureurs, car l'appétit est un très bon indicateur de l'état de forme physique et psychologique du coureur. C'est également là qu'on analyse les résultats de la journée et que je commence à penser à la façon de courir du lendemain et à déterminer le rôle de chacun.

La journée du responsable de l'équipe se termine et comme on dit « la nuit porte conseil. « 

Un coucher de soleil, vue de notre hébergement              Equipe au complet avec Jean, un ami

Ce tour: Enorme au niveau des émotions.

J'ai eu la chance de diriger une équipe sensationnelle au niveau performance dans laquelle l'ambiance a été le moteur de la réussite, la motivation et l'investissement de chacun a été reconnu par les organisateurs, la presse locale écrite et télévisée.

Grand merci à mes coureurs: Sébastien BOUSSER, Thomas TERRETAZ, Thomas LE DROFF, Jérôme VERDENAL, Evan FERRAND PREVOT ainsi qu'a Christophe PAYEN et Sylvie CAUDRILLIER.

La dernière journée passée sur l'île, un peu de randonnée et de plage pour parfaire les bronzages............et la photo " des "cyclistes lovers" dixit une charmante personne que toute l'équipe remercie.

  Plage de St LEU                                                                     cascade des 3 bassins

7:48:03

Un chiffre, et quel chiffre: le temps passé pour vaincre les distances du Duathlon de ZOFINGEN.

ZOFINGEN, un nom peu connu pour les novices du monde du Triathlon et Duathlon, mais un nom qui sonne pour les connaisseurs comme une épreuve de "OUF" avec ses distances: 10 kilomètres à pied dont la moitié en montée dans les bois comme hors d'oeuvre, suivi de 150 kilomètres de chrono en vélo dans les superbes paysages montagneux suisses pour le plat chaud et un petit désert de 30 kilomètres à pied à travers la forêt surplombant cette petite ville.

ZOFINGEN se respecte, c'est le support des championnats du monde de duathlon longue distance, et finir ici est déjà une victoire.............................ce n'est pas pour rien que les compétiteurs qui terminent ont le droit comme lot, un tee-shirt " FINISHER", et d'énormes applaudissements et une ovation du public.Un respect gagné à la force des mollets et un mental de gagneur.

ZOFINGEN, pour moi: mon dernier objectif de la saison, objectif qui depuis 3 mois est présent dans mon esprit. Ma vie s'est réglée en fonction des entraînements, des impératifs de préparation pour une telle épreuve, des blessures, de la fatigue..............Ces distances de fous, ne sont pas habituelles, on doit apprendre à souffrir plus que d'habitude, accepter des moments très difficile, des moments de faiblesse mentale...................tout simplement être seul avec sa souffrance et ses questions.

Ma  préparation s'est terminé une semaine avant l'échéance, avec beaucoup de doutes sur ma condition physique, la blessure aux ischios-jambiers n'est pas très loin et mes dernières séances n'ont pas réussi à me rassurer mais j'ai envi de participer, ne pas y aller serait une véritable frustration psychologique.

Je suis arrivé en Suisse,( à 1150km de ma Bretagne) vendredi en fin de journée, pour profiter d'une journée complète de récupération. Après une bonne nuit réparatrice, courte mais bonne, un petit footing le long de la rivière, je me rends sur le site d'accueil pour les formalités administratives ( prise de dossard, plaque de cadre, prise de connaissance des circuits.............) je sens une certaine tension de la part des organisateurs, ainsi que des concurrents rencontrés. Une fois effectuée ces démarches, sous la chaleur suisse je pars reconnaître une partie du circuit cycliste, qui emprunte de belles routes dans la campagne au alentour de le ville. Profil moins accidenté que prévu à mon goût.

  Comme spectateur aujourd'hui, les vaches....................

Après cette petite balade en compagnie de mon père, qui a tenu à m'accompagner nous prenons notre repas en compagnie d'un autre représentant français, originaire de la région Toulousaine. Notre discussion: l'épreuve du lendemain, notre préparation physique, alimentaire............notre approche de la course mentalement,.............. pour résumé : des discussions de mecs qui essayent de se rassurer en se disant que l'autre n'a pas fait plus.

Une petite sieste, et retour sur le site départ pour arpenter un peu le village d'exposant, et la journée se passe ainsi, au rythme de la vie helvète sans craque pour le chocolat. A l'heure du dîner, nous sommes conviés à une cérémonie d'ouverture où l'épreuve est présentée officiellement, entre deux discours, un groupe de danseurs, des démonstration de Trial VTT..............et pour terminer la présentation du drapeau de toute les nations représentées. Pour moi, c'est toujours un instant magique de voir les couleurs Bleu-Blanche-Rouge.

Avant de rentrer dormir, nous partons arpenter les rues de la belle ville de ZOFINGEN, de superbes maisons aux façades multicolores offrent un très beau spectacle.Je suis déjà dans ma course, je sens la pression montée. Il est l'heure de dormir mais le sommeil n'arrive pas, le stress, la pression, la peur de ne pas être à la hauteur........je ne sais pas.

Le grand jour est arrivé, lever 6hOO, pas besoin de réveil. La nuit a été courte mais c'est avec le moral que j'aborde ces derniers moments avant le départ. Un petit déjeuner avalé, le matériel préparé, et moi prêt je me retrouve sous l'arche de départ en compagnie des 300 autres concurrents. Les sourires sont crispés, la boule au ventre, nous trouvons les dernières secondes interminables, nous sommes comme des gladiateurs qui veulent en découdre avec le chronomètre.

Un dernier regard vers mon père, que je ne veux pas décevoir et le départ est donné. Les premières foulées sont difficiles, il faut maintenant se lâcher, les 2 premiers kilomètres sont très très difficiles, une longue montée dans les bois pour redescendre ensuite vers le site de départ avant de refaire une deuxième boucle. A la première transition malgré un temps correct de 35'37 sur 10kilomètres, je me situe seulement vers la 100ème place.

Dés les premiers tours de pédales je rejoints un nombre important de coureurs, c'est mon point fort.

Vous voulez savoir à quoi on pense lorsqu'on a 150 kilomètres de vélo à faire seul: à tout

- aux sacrifices pour être au départ

- à la famille, aux amis, supporters, aux gens qui ont confiance en vous

- des pensées négatives: "Tu es ouf de faire de telles épreuves, à quoi çà sert, plus jamais c'est la dernière fois.......-

- et puis toujours une force mentale pour continuer et refuser d'abandonner

Les jambes ne sont pas bonnes, il me reste 50 kilomètres encore à couvrir et j'ai ma blessure aux ischios qui réapparaît.

Je boucle les 150kilomètres en 4h28, pas top le temps.

La deuxième transition effectuée,( c'est à dire on laisse les chaussures de vélo, le casque..........pour chausser les baskets) c'est le début d'une véritable galère. Je savais que le profil de cette deuxième partie à pied est difficile mais pas à ce point, une montée de plus de 3 kilomètres sur des chemins forestiers font très mal aux jambes et au moral. 

Le côté positif, les 3/4 des concurrents sont comme moi, mal en point.

Il y a 2 boucles de 15 kilomètres à effectuer, nous nous croisons plusieurs fois car il y a un aller-retour sur chaque boucle, les spectateurs ne sont pas avares d'applaudissements ,  les bénévoles sont nombreux et assurent la logistique. d''une façon magistrale.  Les ravitos sont nombreux et bien achalandés. 

Plusieurs fois dans cette dernière partie je m'arrête car mes jambes ne veulent plus courir, je n'ai plus de force et dans la tête, l'envie d'abandonner qui laisse place à une envie plus forte de terminer.

Les derniers mètres, l'entrée sur le site d'arrivée où les tribunes sont pleines de spectateur vous ovationnant à votre passage, sont notre récompense.

Le passage sous l'arche d'arrivée avec l'affichage de votre temps est un moment unique, une véritable source de bonheur pour moi: j'ai fini cette épreuve de OUF, je suis fier de moi et pour l'ensemble des peronnes qui m'encouragent toute l'année.

La médaille et le tee-shirt remis à l'arrivée ne sont pas le plus important, c'est simplement la fietté d'avoir réussi à aller très loin dans la souffrance, de TERMINER.

Avant le départ les visages étaient crispés, à l'arrivée ils sont fatigués mais on a l'impression de voir dans les yeux de chacun, beaucoup de joie, de bonheur, chacun se félicite, on a tous souffert que çà soit le premier ou le dernier, chacun à son niveau à donner le meilleur de soi.

Sentiment partagé après analyse de la course: déçu de ne pas avoir été à 100% de mes capacités qui je pense m'aurait permis d'être peut-être sur le podium et d'un autre côté, FIER et content d'avoir FINI ;

Grand respect pour l'ensemble des concurrents qui finissent de telle épreuve.

Quelques conseils:

- Si l'envie vous prend de vouloir participer à cette épreuve, préparez-vous correctement pour pouvoir prendre un peu de plaisir

- Acceptez l'idée que vous aurez mal à un moment de la course

- Sur le parcours, n'hésitez pas à vous arrêter aux ravitaillements, à prendre un peu de temps aux transitions

- a l'arrivée, vous ne regretterez pas votre investissement...............................

Maintenant place au repos, après ma saison bien remplie, et de jolis résultats.

Grand merci à mes proches, à mes sponsors, à mes amis, à mes clubs ( VC PONTIVY, CSLG VANNES, Tri Morlaix) 

Après quelques semaines sans compétition pédestre, je me retrouve ce 14 Août à Braspart pour le joli - proposé à travers les bois et landes de la région.

Le départ, se situe au Mont St Michel de Braspart, le point culminant des Monts d'Arrée ( 396 mètres) grâce à sa superbe petite chapelle qui surplombe l'ensemble des landes et  le lac de Brennilis ( connu pour sa centrale nucléaire en cours de démantèlement).

Ce petit mont fait parti d'une ancienne chaîne de volcans, parmi les plus vieilles d'Europe.

Par beau temps, on découvre un panorama magnifique, les marais de Yeun Ellez, la chaîne des montagnes noires, les clochers de Commana, de St Pol de Léon, près de la mer.

C'est un paysage presque magique qui attend le visiteur là-haut, un paysage lunaire qui aurait pu servir pour tourner la guerre des étoiles.

Cette petite chapelle qui surmonte le mont date de 1672, dédiée pour l'ange St Michel qui protège le site.

Au pied de ce mont de Braspart, on trouve les marais de Yeun Ellez, formé par une  terre noire gorgée d'eau, qu'on appelle aussi Tourbières. Le lieu est dangereux et des contes et légendes racontent que nombres d'hommes et de chevaux ont disparus à la nuit tombée.

On raconte que des actes d'exorcismes ont eu lieu dans cette chapelle, que des feux-follets rôdent la nuit, que des voix résonnent la nuit pour vous emmener dans ces tourbières.

Cette petite chapelle, selon les anciens, a servi de refuge contre les loups et le mauvais temps. A présent, l'édifice est complètement vide, même si parfois on trouve des bougies, cierges et autres preuves que fréquemment des cérémonies ont lieu des cet endroit.

J'adore cet endroit où la nature offre des paysages magnifiques, et le départ de la course est toujours est un moment émouvant.

Nous sommes environ 250 concurrents pour parcourir les 16,8 kilomètres de l'épreuve. A travers les landes et les bois des alentours du mont, les chemins parsemés de cailloux, branches, trous.............les petites montées, les longs faux plats, les descentes rendent difficile les kilomètres.

Le public est présent, pour encourager ce long serpentin formé par les coureurs qui dans ces chemins étroits, peuvent difficilement doubler celui qui le devance.

Les sensations ne sont pas bonnes et dès le départ je me retrouve dans un petit groupe qui se bat pour une place dans les 15 premiers. Les principaux favoris sont déjà loin devant et moi, je me bats contre moi-même.

Le moral est rapidement atteint et je pense que je profite des paysages offerts, et des encouragements du public.

Ma place de 14ème est une déception, cette épreuve était un test pour les championnats du monde, test non concluant.

Le plus dérangeant est pour moi, les sensations qui ne sont pas bonnes, les jambes sont lourdes et des douleurs dans les ischio ne sont pas rassurantes.

Malgré ce résultat, j'ai pris plaisir à participer à ce petit trail typique, et pour ceux qui souhaitent profiter de l'après course, c'est l'ambiance convivial des Fêtes Bretonnes qui prend la suite de la course.

Ronde Finistérienne à Plounéour Trez, petite commune côtière proche de Lesneven(29)

Ce matin du 15 août, je fais une petite sortie de VTT pour chasser les toxines mais les jambes sont douloureuses et je sais que cet après midi pour moi, la course sera galère.

Mais je ne m'attendais pas à souffrir autant. Après les préparatifs du départ, les retrouvailles avec les organisateurs, les autres coureurs et les nombreux supporters, le départ de la course est donné.

Dés les premiers coups de pédales, les jambes tournent "carrées", les relances sont des souffrances répétitives, et les faux plats, des difficultés énormes.

A peine 12 kilomètres d'effectuer et je suis lâché du peloton, position difficile à accepter, je ne suis pas habituer à çà.

Je me fait souffrance pour faire 60 kilomètres, avant d'abandonner, décision compliquée à prendre car mes supporters sont là et continuent à m'encourager.

Mais je ne peux pas compromettre la suite de la saison, je m'arrête : les speakers m'interviewes quand même et en profite pour m'encourager pour la suite, et le public généreux dans ces applaudissements me redonnent un peu le moral.

Ce week-end est à oublié.

Maintenant il me reste une semaine pour récupérer avant les championnats de France e Run and Bike qui se dérouleront aux Menuires.

Le choix des chaussures de Running est crucial pour prendre plaisir à courir, c'est essentiel.

En fonction de votre morphologie( taille, poids....) de votre style de pied: SUPINATEUR- PRONATEUR- UNIVERSEL, de l'usage que vous allez en avoir, il y a une paire de chaussures qui vous conviendra.

Des problèmes physiques, tels que les entorses, les ampoules, les échauffements et autres douleurs musculaires et articulaires peuvent être facilement évités.

Pour éviter ces contraintes, investissez dans une paire de chaussures adaptée à votre morphologie.

Avant d'essayer une chaussure, penser à avoir une paire de socquettes que vous utiliserez durant vos entraînements, le choix de ses chaussettes est également très important, fini les chaussettes en laine de grand-mère.

Il existe des nouveaux textiles: anti-transpirant, anti-échauffement......................aller voir des sites spécialisés, moi je suis adepte des socquettes de la marque "Ekoi".

Le choix de la pointure:

A chaque foulée, votre pied glisse vers l'avant de la chaussure, c'est pourquoi lorsque vous essayez une paire de basket en magasin, vous devez avoir un espace entre vos orteils et le bout de la chaussure.

Pendant l'effort les pieds gonflent, c'est pourquoi en règle général, il faut ajouter une taille par rapport à vos chaussures de ville.

Le choix du modèle: 

 Tout d'abord, il faut déterminer votre type de pied:

* 3 types de pied : SUPINATEUR-PRONATEUR- UNIVERSEL

- SUPINATEUR: Votre pied part vers l'extérieur, sur vos chaussures, vous remarquerez une usure sur le côté extérieur.

- PRONATEUR: Votre pied part vers l'intérieur, une usure sur le talon se verra du côté extérieur et au niveau des orteils, une usure plus prononcée sur le côté intérieur.

- UNIVERSEL: Ce type de pied n'occasionne pas d'usure plus prononcé sur le talon, ou à l'avant de la chaussure, ni du côté intérieur ou extérieur.

* Il varie en fonction de votre poids. Les grandes marques ont dans leur gamme un nombre important de chaussures adaptées au poids de chaque coureur.

Entre le gabarit d'un coureur Kenyan, et celui d'un homme de 85 kilogrammes, les priorités ne seront pas les mêmes. Au dessus de 80 kilogrammes, il faut choisir un amorti plus important au niveau de toute la surface de la semelle.

N'hésitez pas à regarder dans les catalogues, selon chaque modèle: le poids conseillé maximum est indiqué.

Très important, ne choisissez pas vos chaussures pour son Look, son Design.

Après plusieurs années de pratique, vous aurez  oublié le Look de vos premières baskets mais vos articulations, tendons, muscles se souviendront toute leur vie d'elles, si vous n'aviez pas optées pour les bonnes.

* Choisir un modèle dépend aussi des surfaces sur lesquelles vous allez pratiquer la course à pied: chemin, piste, route, en compétition ou simplement à l'entraînement pour de l'entretien ou pour préparer les compétitions.

- Sur route, privilégier, un amorti important: c'est la surface la plus traumatisante pour le corps.

- Sur les chemins, des chaussures dites de Trail ont des renforts pour un meilleur maintien du pied, des semelles adaptées plus ou moins dessinées, des matières comme le Goretex pour garder les pieds aux secs.......

- Sur piste, des chaussures spéciales existes, plus légères avec moins d'amorti. Chaussures réservées à des coureurs pratiquant régulièrement et en préparation pour des échéances précises.

* Dans les magasins spécialisés, vous trouverez souvent des vendeurs qui pratiquent eux mêmes la course à pied, n'hésitez pas à leur demander conseil surtout lors de vos premiers achats.

   Normalement, la première chose que vous demandera le vendeur, c'est de regarder la semelle de vos chaussures pour déterminer votre type de pied. Comme pour le poids, chaque marque à une gamme de produits correspondant à type de pied.

  Le prix moyen d'une bonne paire de basket se situe entre 80 et 110 euros.

  Pour résumé, 3 critères sont importants pour choisir Sa chaussure: Votre Poids, l'Usage que vous allez en avoir, votre Type de pied.

   Maintenant à vous de jouer.

Et oui, je me rappelle avoir annoncé la saison dernière que l'on ne me reverrais plus sur la ronde, mais j'ai certainement été vacciné par un rayon de vélo et ......................

Dès les beaux jours arrivés, j'ai des fourmis dans les jambes, et avoir une course à 3 kilomètres de la maison, en plus organisé par un ami Daniel QUEGUINER, je n'ai pas pu résisté à l'appel des speakers.

Cette Ronde Finistérienne, belle dame qui cette année fête sa 38ème édition en a vu des champions. Pour 2010, 9 étapes ont au programme, la 1ère à Henvic et la finale le 5 septembre sur le mythique circuit de l'Aulne à CHATEAULIN.

Aujourd'hui, il fait très beau, le soleil est au rendez-vous, pas trop chaud juste la température idéale pour la pratique de cette belle discipline.

Sur la site de départ, je retrouve les organisateurs, souvent des amis, les supporters, la presse écrite et radio locale, les coursiers. Un petit mot à chacun et le départ est déjà annoncé, comme d'habitude, j'ai un peu le stress malgré plus de 25 ans de pratique en compétition.

Le départ, à peine donné , des attaques nombreuses, donnent 44 kilomètres parcourus la première heure. Les primes et les classements annexes sont très disputés, je me donne comme objectif aujourd'hui de conquérir le maillot Vert de meilleur animateur.

Le premier sprint, je termine 3ème et la première échappée sera composer de 4 hommes : CLOAREC  POULIZAC  LE GAC, la jeune génération prometteuse Bretonne et moi.

Cette tentative me permet de prendre des points au 2 et 3ème sprints.

Un peloton revient sur nous, et les attaques fusent de part et d'autres mais il faut attendre les 10 derniers kilomètres pour voir un petit groupe se composé devant.

Nous ne reviendrons pas et le vainqueur est dans ce groupe. Pour moi, le final est plus compliqué, j'ai beaucoup donné dans l'échappée et les jambes ne tournent plus rond.

Je m'accroche et je termine dans le premier peloton, mais avec le classement par points dans la poche.

La ligne d'arrivée franchie, c'est le protocole de remise des maillots et récompenses. C'est que du bonheur de revêtir ce maillot distinctif, un joli bouquet de fleurs, un livre......................comme récompenses.

Ce livre, écrit par Daniel KERCH, auteur de plusieurs ouvrages sur le cyclisme breton me fait vraiment plaisir. Il me connaît depuis mes débuts et suit mes résultats, c'est encouragements sont sincères.

Sa dédicace me donne encore plus de motivation pour continuer à suer dans un maillot de coureur.

Sur la ronde je ne pourrai  pas être souvent au départ des étapes, car comme je l'ai dit la saison dernière je décroche de la compétition petit à petit.

Mes prochaines apparitions sur la ronde: St Jacques Guiclan le 25 juillet, pour moi la plus belle, Plounéour Trez le 15 août, et peut-être le 20 août à Briec pour le Barbecue chez des amis le soir de l'épreuve.

J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver toute cette population qui tourne autour de la ronde, c'est vraiment une ambiance particulière que j'apprécie.

A bientôt sur les routes, et je vous donne rendez vous sur la Ronde du Viaduc à Morlaix le 22 Juillet, super critérium en nocturne, tourniquet de 1,2kilomètres.

                                                                                       Podium de la Ronde Finistérenne